Carte des préjugés de Mexico

Mexico City est vaste, chaotique et pleine de saveurs — et si vous avez déjà essayé de vous repérer dans ses quartiers, vous savez que chacun a sa propre personnalité. Mais pourquoi se contenter des noms ennuyeux comme Roma, Condesa ou Coyoacán alors que vous pourriez utiliser les surnoms beaucoup plus précis, brutalement honnêtes et franchement hilarants du fameux Mapa de Prejuicios ?

Pensez-y comme Lonely Planet rencontrant le stand-up. Partons pour une visite guidée de CDMX, édition préjugés.

La carte des préjugés de Mexico City : un guide touristique dont vous ignoriez avoir besoin


Mordor Godínez : le pays des Orcs de bureau

Oubliez la Comté, Frodo. Si vous vous dirigez vers le sud-ouest, vous tomberez sur Mordor Godínez, où les guerriers corporatifs (a.k.a. godínez) mènent des batailles éternelles contre les tableaux Excel, le café infect et les embouteillages sans fin du Periférico. Les pauses déjeuner sont sacrées, les potins prospèrent dans les groupes WhatsApp, et personne ne s’échappe sans se plaindre de son patron.

Si vous écoutez attentivement, vous pouvez presque entendre le chant “¡Ya merito es quincena!” résonner à travers les tours de bureaux.


Hipsterlandia : là où les barbes et le cold brew règnent

Si vous vous êtes déjà demandé où était passée la réserve de moustaches ironiques, de toasts à l’avocat hors de prix et de vélos vintage de Mexico City — ne cherchez pas plus loin que Hipsterlandia. Techniquement, c’est Roma et Condesa, mais sur cette carte, cela se divise en micro-royaumes :

  • Perropolis : Les parents de chiens règnent ici. Chaque café a plus de bouledogues français que de clients.
  • Romasburg : Pour les hipsters qui trouvent Perropolis “trop mainstream”. Attendez-vous à du kombucha artisanal, des conversations existentielles et quelqu’un essayant de vous vendre un cactus comme œuvre d’art.

Si vous ne possédez pas un lecteur vinyle ou au moins une chemise en lin, préparez-vous à être jugé poliment.


Árboles y Ardillas : le paradis des écureuils

À l’ouest, vous trouverez Árboles y Ardillas, ce qui se traduit par Arbres et Écureuils. Oui, c’est verdoyant, feuillu, et oui — les écureuils possèdent pratiquement l’endroit. Les habitants font leur jogging, sirotent des lattes et font semblant de ne pas vivre dans l’une des villes les plus animées du monde. C’est la réponse de Mexico City à Central Park, mais plus petit, plus chaud, et avec plus de tacos à proximité.


Gays : la capitale arc-en-ciel

En vous dirigeant vers l’est, vous atteignez la zone Gays, autrement connue sous le nom de Zona Rosa. C’est coloré, bruyant, et c’est là que la fête ne s’arrête jamais. Les clubs diffusent du reggaetón jusqu’au lever du soleil, les drag queens scintillent sous les néons, et vous pouvez acheter des churros arc-en-ciel qui feraient pleurer de joie même RuPaul.

Même si vous n’êtes pas là pour la vie nocturne, l’énergie est contagieuse — tout comme les paillettes.


Hippies : encens, tambours et tie-dye

Plus au sud, nous arrivons sur le territoire des Hippies, mieux connu sous le nom de Coyoacán. Ici, vous trouverez des attrape-rêves, des musiciens de rue, des lecteurs de tarot et suffisamment d’encens pour fumiger une ligne entière de métro. C’est la terre de Frida Kahlo, où la culture déborde à chaque coin — tout comme le cercle de tambours occasionnel qui refuse de se terminer.

Achetez un bracelet fait main, sirotez un mezcal, et faites semblant de ne pas être simplement un autre touriste prenant un selfie à la Casa Azul.


Fiestas : mode vie nocturne éternelle

Cette partie de la carte s’appelle simplement Fiestas, et le nom parle de lui-même. Qu’il s’agisse de salsa, cumbia ou reggaetón, vous entendrez de la musique jusqu’à ce que vos pieds abandonnent. Si vous déménagez ici, n’espérez pas dormir avant 3 heures du matin — à moins d’avoir maîtrisé l’art de la sieste sur les vibrations de basse.


“El Centro” : chaos, histoire et street food

Le cœur de la ville, ici simplement étiqueté “El Centro”, est l’endroit où l’histoire rencontre la surcharge sensorielle. Cathédrales et ruines aztèques rivalisent avec les vendeurs ambulants vendant tout, des baskets contrefaites aux quesadillas frites. C’est chaotique, bondé, et c’est là que Mexico City montre ses muscles comme capitale du chaos organisé.

Si vous partez sans avoir mangé au moins trois tacos debout à un coin de rue, vous êtes passé à côté.


Nuevo Mirreino & Viejo Mirreino : le royaume des gâtés

Au nord-ouest, vous trouverez Nuevo Mirreino et Viejo Mirreino — terrains de jeu des mirreyes (version mexicaine des enfants à la trust fund). Attendez-vous à des lunettes de créateurs à l’intérieur, des voitures brillantes diffusant du reggaetón, et d’innombrables stories Instagram depuis le même rooftop.

C’est comme Gossip Girl, mais avec plus de shots de tequila.


Pourquoi cette carte est plus honnête que Google Maps

Bien sûr, Google Maps peut vous dire comment aller de Chapultepec à Coyoacán, mais peut-il vous avertir du danger existentiel des “Wannabes” ou de la tempête de paillettes des “Gays” ? Peut-il vous préparer au monopole d’avocats de Hipsterlandia ? Non.

Cette carte des préjugés ne vous ramènera peut-être pas plus vite chez vous, mais elle capture l’esprit de Mexico City : un endroit où cultures, personnalités et stéréotypes se heurtent dans un énorme chaos magnifique et désordonné.

Alors, la prochaine fois que vous planifierez un voyage à CDMX, ne vous contentez pas d’emporter un guide. Imprimez cette carte, prenez votre sens de l’humour et préparez-vous pour l’aventure de votre vie.

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